Le vol Paris Tananarive  
 
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Le vol « Paris-Tananarive »

 

par Emile Pecqueur

 


Ceci précède « ma présence à Madagascar »

 

Préambule, départ

 

De retour du Tchad et de passage à la direction de la Gendarmerie d’Outre-mer à Paris, j’ai appris que certains postes d’Assistant technique étaient à pourvoir.

L’un d’eux me convenait, l’ayant déjà présenté en 1966 en même temps que celui qui m’a été accordé, le Tchad ; il s’agit de Madagascar.  Avant de disposer de mon congé de fin de séjour au Tchad, j’avais déjà posé des jalons pour une éventuelle affectation en ce pays.

Au cours de mon congé, j’ai appris par avis de mutation n° 47475 MA. GEND. PSO du 18 novembre 1965 que j’étais rayé des contrôles de la Section de Gendarmerie de la Mission d’aide en République du Tchad le 22 décembre 1968 et affecté au détachement de Gendarmerie Française d’Assistance Technique à la République Malgache.

Il était précisé que j’étais affecté à la Compagnie de Maintirano en qualité de conseiller technique du Commandant de Compagnie et Instructeur Itinérant. Le 26 décembre 1968, j’ai donc embarqué à Paris par voie aérienne pour Madagascar.

 

Ayant détaillé mon premier grand trajet hors de France, c'est-à-dire l’Indochine, par bateau cette fois-là, il m’est apparu que je devais fournir quelques renseignements sur ce second qui intervient plus de vingt années après et qui a lieu cette fois par avion.

 

Mon épouse et moi avions espéré passer un Noël en famille mais là encore les obligations de service en ont décidé autrement.

En ce 25 décembre assez froid, on quitte donc Saint Hilaire pour Orly et pour un nouveau séjour en un pays distant de près de dix mille kilomètres.

Ainsi est faite la vraie vie de militaire.

Le haut parleur nous souhaite « Bon voyage »…. Nous montons dans le spacieux « skymaster D.C.4 ». Décollage. Nous escaladons insensiblement ; il fait froid, des bouches au plafond nous envoient de l’air chaud. Nous allons passer Montélimar dit l’hôtesse à un passager qui paraît étonné. Une perturbation atmosphérique est signalée sur l’Italie du Nord et notre itinéraire en est dévié. Nous sommes au-dessus de Cannes après deux heures de vol puis vient Nice avec son aéroport Côte d’Azur.

Puis la Corse, Bastia, les rocs de l’île d’Elbe et trente minutes plus tard, c’est Rome, la majestueuse, tandis que le serveur nous apporte un apéritif délicieusement rafraichi.

 

Douillettement adossé dans mon fauteuil à inclinaison variable, je contemple de biais mon épouse qui est encore, malgré ses nombreux voyages maritimes et aériens un peu bouleversée, pensant peut-être à la longueur du trajet.

Une heure après Rome, c’est l’Adriatique. Les conversations se lient entre passagers. Le repas d’Air-France a été copieux. Je dors un peu et je me réveille alors qu’Athènes file à notre gauche. Quand nous nous posons non loin de la mer, il y a six heures que nous avons quitté l’aérogare de Paris.

On prend soin de notre D.C.4 Nous repartons bientôt. Ce sera les monts aigus de la Crête. Sous cette latitude, il nous faut opérer le décalage horaire. Une heure plus tard, nous survolons le continent africain. Voici Le Caire, nous nous posons sur l’aérodrome éblouissant. Puis dîner insipide dans une salle à prétention d’auberge normande. Des hommes en fez rouge et aux longues robes courent entre les tables. Quand ce sera l’heure du pourboire, ils émettront des revendications colossales.

Nous nous envolons vers le sud et après un long moment de vol, nous devons survoler la Mer Rouge. Je dors par épisodes. A un moment donné, nous survolons un rivage plat et désolé. Une échancrure. L’hôtesse nous annonce la baie de Tadjourah puis Djibouti. A terre, on étouffe.

 

Que le monde est petit !! Nous rencontrons là les époux Gaudin avec qui nous avons vécu plusieurs années à la gendarmerie de Meknes et que j’avais avisés de notre escale.

Là, notre arrêt est assez long (plein de carburant et nourriture), mais interdiction de quitter l’aéroport. Dans une chaleur étouffante, nous nous retransportons au Maroc, les hommes parlant de leur métier là-bas, et les femmes du lèche- vitrine qu’elles ont pu y faire. Voici l’heure du réembarquement après s’être promis de se revoir en ces lieux dans deux ans… si Dieu le veut… Nous absorbons notre dernière citronnade.

 

A bord du Sky, il nous semble que nous sommes dans une autre fournaise. Nous montons en bondissant, mais enfin un peu de fraîcheur.

Pendant des heures, nous filons au dessus de la mer. On nous dit que nous allons passer près de l’Equateur. Nous voulons bien le croire mais je bois une bonne bière glacée pendant que Victoria avale une glace.

Notre D.C.A appareil américain naturalisé français file à près de 350 km/h au-dessus de l’Afrique orientale, en ayant un peu froid sous un soleil équatorial. Eh bien nous nous sentons quand même chez nous.

 

Quelque cinq heures après notre départ de Djibouti, piqué impressionnant à travers une mer d’ouate blanche. Enfin, nous voyons le sol. Nous avions décollé d’un désert surchauffé qui brûlait les yeux et, ici, l’Afrique déjà australe nous offre une terre gorgée d’eau. Mombaso (Kénya) avec les formalités à la douane britannique. Nous avons presque froid et pourtant nous sommes à quatre degrés de l’Equateur. Matin glacial. Les quelques anglais présents ici ont les traits plus fatigués que les Français que nous avons laissés dans la fournaise étouffante et saine de Djibouti. Nous quittons la côte du Kenya bordée d’îles en cordons. Après quelques coups d’aile, nous survolons la Grande Comore, île accidentée, vert sombre, par endroits des montagnes brunes aux profonds cratères.

 

Nous franchissons le sommet du point culminant Karthala (2360 m) avec un volcan encore en activité. Et de nouveau, c’est l’étendue bleue et calme du Canal du Mozambique. Voici la côte nord-ouest de la Grande Ile, rivage un peu lunaire, lacunes qui tordent leurs bras sur des plages jaunes, puis un sol rouge pénéplaine où des vallées vertes dessinent des arabesques compliquées, falaises de briques dont la tranche brille au soleil, quelques pitons à cratères.

D’avion, la terre apparaît comme une gigantesque carte en relief. Aujourd’hui, cette impression m’est plus vive qu’ailleurs, le sol est d’un rouge irréel. Cà et là des agglomérations de maisons pointues aux murs aussi rouges que le sol, couvertes de chaume noirâtre. Enfin l’aérodrome d’Arivonimamo sur lequel notre Skymaster rebondit dans un nuage blanc de bœuf.

 

Formalités douanières, accueil charmant, puis nous filons sur une route caillouteuse, le rouge universellement répandu, nous empêche de penser à un banal paysage d’Europe. Des bœufs, hautes cornes évasées, regardent passer le car qui nous emporte.

Les villages nombreux ont des maisons minuscules. Dans chaque agglomération, deux clochers, le temple protestant et l’église catholique se tournent le dos, témoignant, je pense des luttes religieuses de l’opposition entre la France et l’Angleterre au siècle passé de la guerre des missions.

Des ponts étroits permettent à peine le passage de notre car. La route devient moins mauvaise mais pas plus large.

De petits hommes très bruns avec des chapeaux de paille, une pièce d’étoffe blanche, le « lamba », drapée autour de leurs épaules poussent devant eux des troupeaux. Des rivières, des bœufs qui broutent, enfoncés jusqu’au poitrail dans les jacinthes d’eau et puis, sur le relief usé des Hauts Plateaux, se détachant de hautes falaises, voici Tananarive dit Antananarivo.

 

Prise de contact succincte avec la capitale

 

Ce chapitre de mon recueil de souvenirs, qui doit être le dernier, sera lui aussi différent des autres avec les quelques raisons suivantes :

 

 En 1663, le Français Jacques Pronis a fondé au sud-est Fort-Dauphin (aujourd’hui appelé Taolagnaro) et l’île, baptisée Ile Dauphin qui a été théoriquement annexée sous le nom de France Orientale. Après quelques événements plus ou moins sanglants, un traité de protectorat a été signé en 1885 avec la France.

 

En 1947-1948, une violente rébellion a été durement réprimée et le 26 juin 1960 l’indépendance de Madagascar a été proclamée. Depuis cette date, un calme peut-être relatif a semblé y régner.  A mon arrivée en ce pays, j’ai été amené à constater que le Malgache était accueillant et je dirais qu’en temps qu’Assistant Technique, je n’ai porté aucune arme durant mes déplacements assez fréquents et importants et que je n’ai jamais fait l’objet de la moindre incartade des responsables de tribus ou des populations et ne me suis jamais trouvé en danger contrairement à ce que j’avais vécu peu auparavant.

 

Je vous dirais aussi malgré les pays que j’ai connus que j’ai été assez fortement surpris de mettre les pieds sur cette partie du monde baptisée à juste raison la « grande île ». Cet état insulaire d’Afrique dans l’Océan Indien d’une superficie de 587 000 km2, d’une longueur de 1500 km et d’une largeur maximale de 600 km avec près de 5000 km de côtes m’a lui aussi attiré, a créé en moi une fois de plus, un vif intérêt de le connaître mieux.

 

Aussi en attendant la liaison aérienne avec Maintirano mon lieu d’affectation et après avoir effectué les formalités nécessaires au point de vue gendarmerie, j’ai jugé bon de visiter un peu la capitale durant les quelques heures de liberté que je pouvais bénéficier.

 

Après une nuit réparatrice passée au Centre d’Accueil de la Gendarmerie, mon épouse et moi décidons de « descendre » en ville car là est bien le terme.  Nous atteignons la Place Colbert. Autour d’un monument prétentieux dédié aux morts français de la conquête, alternent des immeubles désuets aux briques délavées appartenant à un style caserne et de hauts magasins modernes. Puis c’est l’Avenue de la Libération qui portait avant le nom du Maréchal Pétain, Madagascar ralliée une des dernières au mouvement De Gaulle.

 

Tout en haut de l’avenue au pied de la statue équestre de Galliéni, une stèle commémorant le geste des résistants de Tananarive qui, lorsque l’Ile était sous le régime de Vichy, plantaient à travers la ville des emblèmes de la France Libre.

 

Puis le beau stade de Mahamasina.

 

Nous apercevons ensuite sur les hautes falaises des Hauts Plateaux, sur la partie la plus élevée la grande maison à allure britannique, murs de pierres grises, quatre tourelles qui, jusqu’à la fin du 19ème siècle abrita la reine de la monarchie Mérina.

 

Un pont trop étroit qu’on est en train d’élargir et nous passons près de coquettes cités européennes. Au pied de la colline royale, nous suivons la rive du petit lac Anoshy une île sacrée et la France a levé une haute colonne surmontée d’une victoire ailée en hommage aux Malgaches qui sont morts pour elle.

On passe par un tunnel sous des falaises d’où déferlent des maisons de briques de la grande ville. Les quartiers modernes s’étendent dans la plaine, alors que là-haut s’est écrite l’histoire des interventions européennes à Madagascar. Il est gênant de dire que le temps nous a manqué pour visiter tout le palais de la reine, aujourd’hui, un musée désuet, silencieux où vieillissent dans les senteurs poivrées d’immenses parquets d’ébène et de bois blond. La reine qui vécut le plus longtemps derrière ces murs fut cruelle, superstitieuse et fantasque.

Elle était entourée de conseillers hostiles aux « blancs » et pratiquait le culte des idoles.

 

Les heures se sont écoulées et nous n’avons pu parcourir tout le zoma (marché) avec ses nombreux éventaires qu’il est l’heure de rejoindre le  cercle Mess de la Gendarmerie pour le repas. L’après-midi, après une bonne sieste, descente à nouveau, mais seulement pour prendre un repas dans un restaurant de la ville. Après le repas, nous avons pris quelques verres de thé au cours d’une conversation avec un jeune couple français arrivé à Tananarive deux ans auparavant. La capitale étant une ville quasi déserte à partir de 22 heures, nous avons regagné dans une petite fraîcheur, notre gîte de passage.

 

De retour au Centre d’Accueil, un Adjudant-chef chargé du transit du personnel  gendarmerie, est venu nous informer que nous décollons pour Maintirano le lendemain 29 décembre à six heures.

Le milieu français, pour le peu que nous l’ayons côtoyé, est lui aussi replié sur lui-même. Il affecte de n’avoir aucun contact avec les autochtones. « Ils ne nous aiment pas ces sales gaches » dit-on dans les brasseries ou restaurants les plus distingués. Ce n’est pas toujours vrai, mais ce qui est exact, je pense, c’est que les Français qui ont construit dans ce pays, creusent souvent eux-mêmes un fossé qui risque de s’approfondir.

 

Vers la côte ouest

 

Nous voici arrivés au jour du départ pour Maintirano.

 

A bord d’un D.C.3 avec une vingtaine de passagers, nous prenons la direction du Nord.  Après un court moment de vol, nous atterrissons à Tamatave. Chargement de marchandises et de quelques passagers puis direction Ouest pour Port-Berge  et Majunga. En cette dernière ville, davantage de passagers prennent place à bord ainsi que du fret. Et de là, direction Soalala-Besalampy et Maintirano au Sud. Arrivée à pied d’œuvre aux environs de midi sous un soleil assez chaud. Le terrain d’aviation est tout simple : une longue piste en terre rouge et, au bout, vers une agglomération, trois modestes constructions en parpaings recouvertes de tôles ondulées peintes en rouge. Voilà disons l’aérodrome… un grand mot…

 

Une vingtaine de personnes présentes, mais de nombreux enfants. J’ai remarqué la présence d’un gendarme français et trois gendarmes malgaches avec deux jeeps puis, quatre missionnaires dans leur tenue blanche, dont deux frères.

Après les salutations, j’ai appris que le gendarme français était l’Assistant Technique de la Compagnie, responsable de l’atelier auto avec un gendarme malgache puis l’Adjudant malgache commandant  la Brigade de Maintirano avec deux de ses gendarmes. Quant aux missionnaires, il s’agissait du Père Supérieur, d’un Frère missionnaire, de la Mère Supérieure avec une Sœur de la mission catholique installée à Maintirano.

 

Les quelques présentations terminées, nos bagages embarqués dans une jeep, le gendarme français nous conduit à la Compagnie qui se trouve à deux kilomètres environ au Nord du centre ville. Le long du trajet, l’Assistant technique m’a fait savoir qu’il ne fallait pas être surpris de ne pas avoir été accueilli par le Capitaine commandant la Compagnie, celui-ci en étant fréquemment absent. Il a ajouté que personnellement, il était à Maintirano depuis quelques mois seulement avec son épouse et un bébé de deux ans, qu’ils étaient originaires de l’Est de la France, qu’il nous invitait à prendre le repas de midi avec son épouse dans un restaurant de la ville tenu par un Grec.

 

Arrivé à la Compagnie implantée dans les anciens logements du District de Maintirano devenu aujourd’hui Sous- Préfecture, j’ai pris possession de mon logement de fonction. Celui-ci construit en parpaings, très spacieux (six pièces) était le logement de fonction de l’adjoint du Chef de District en son époque. Après nous être rafraichi la figure et le gosier, nous sommes partis avec le gendarme et son épouse (les seuls vazahas de la Compagnie) et le petit moutard bien sûr au centre de la ville pour nous restaurer.

C’est là que j’ai appris les difficultés rencontrées pour se ravitailler en dehors des denrées locales et des produits de la mer.

J’en parlerai plus sur ce point dans la suite de mon recueil. L’après repas s’est passé à prendre contact en ce qui me concernait avec une partie du personnel de la  Compagnie et pour mon épouse avec son logement, confortable mais pas luxueux et recevoir les salutations des familles de gendarmes malgaches.

 

Au milieu de l’après-midi, la Mère Supérieure de la Mission Catholique s’est présentée à notre domicile pour nous proposer l’aide de la mission pour notre installation et nous inviter à prendre le repas du soir à la mission. De suite, je dirais que la colonie française Maintirano n’était que de huit sujets en plus de nos deux familles de la gendarmerie.

 

En début de soirée alors que la bienvenue fraicheur arrivait du Canal de Mozambique à quelques centaines de mètres, un Frère missionnaire est venu nous prendre avec sa Land Rover pour nous emmener à la mission bâtie sur une falaise à trois kilomètres de notre casernement.

 

La prise de contact avec les six religieux et quatre religieuses canadiens de cette Institution a été des plus cordiale, ce qui a réconforté mon épouse qui se voyait un peu seule à l’arrivée dans notre nouvelle résidence. Nous avons été très touchés de l’accueil de cette mission dès nos premières heures  à Maintirano et ferais savoir que des liens très étroits se sont établis avec eux tous durant notre séjour.

 

J’en arrêterai là pour cette journée mémorable  du 29 décembre 1968 et reprendrai mon récit par ordre chronologique des choses et des dates autant que possible se peut. Après ces quelques premières présentations, je me dois de dépeindre un peu cette partie du monde où je suis venu vivre deux années. Je commencerai donc par quelques détails sur le pays d’accueil.

 

Madagascar appelée « La Grande île » et aussi « L’île Rouge » a une population de plus de quinze millions d’habitants. Cette île est formée au centre de hauts plateaux granitiques parfois surmontés de massifs volcaniques, au climat tempéré par l’altitude et qui retombent brutalement à l’est sur une étroite plaine littorale, chaude, humide et forestière.

 

L’ouest est occupé par des plateaux et des collines sédimentaires calcaires et gréseux, au climat plus sec, domaines de la forêt claire, de la savane et de la brousse.

La région côté est est exposée aux alizés et en saison chaude soumise à cyclones (95 en 40 ans) avec des pluies annuelles assez fortes.

Le nord et nord-ouest avec une saison sèche de plus en plus longue vers le sud. La saison des pluies s’étale de décembre à avril, correspondant à la mousson. Sa population comprend de nombreuses ethnies dont les principales sont les Merina ou Nova, Betsimisaraka, Betsileo, Tsimihetsy, Sakalava, Bara &Makao.

 

Ces dernières années, les vasahas (étrangers) étaient encore nombreux en ce pays. En 1985, ils étaient près de 50 000 dont 16 Français et 700 coopérants avec leur famille. La colonie la plus importante a été et est toujours celle des Comoriens (25 000 environ). Il y a aussi des Indo- Pakistanais dits Karany, musulmans qui contrôlent avec d’autres Indiens 40% du commerce.

Pour information : en 1970, il y avait près de 30 000 Malgaches en France.

 

La capitale Tananarive « la cité des guerriers » appelée depuis l’Indépendance Antananarivo compte 802 000 habitants.

 

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