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L'histoire du village de Saint Hilaire-Cottes

 

 

Lors de la Journée du Patrimoine du 20 septembre 2009, plus de 50 marcheurs ont découvert le patrimoine de la commune lors d'un circuit pédestre commenté.


Michel Wambèke, 78 ans, né dans le village, a pris un réel plaisir à présenter ce patrimoine : une demi-journée d’histoire et d’anecdotes n’a pas suffi tellement le savoir de Mr Wambèke est grand. Il ne compte pas ses heures de recherche, ses déplacements dans plusieurs régions de France pour nous offrir une belle leçon sur NOTRE patrimoine.

 

Voici le récit de ce circuit-découverte:

          

Cottes et Saint Hilaire ont été réunis en 1530. Le 1er maire fut en 1790 Bernard Delrue.

 

Saint Hilaire et Cottes, dessins de 1610

                

 

 

1 – L’ECOLE PIERRE BEREGOVOY a ouvert ses portes le 10 septembre 1992.

 

2 – SENTIER DU BOIS JEROME (il longe le terrain de foot et nous emmène dans la rue Basse-Boulogne)

Les bois appartenaient au Duc de Guines et de Chauny. La rue d’Hesdin n’existait pas.

 

Le sentier du Bois-Jérôme et l'ancienne école des Filles

   

 

3 – RUE DU CHATEAU

Autrefois, elle s’appelait rue du QUENNELET (petit chêne)

 

4 – L’ECOLE (rue du 14 juillet)

Le Concordat de 1801 (convention entre le Saint Siège et l’Etat souverain qui règle les rapports de l’Eglise et l’Etat), impose la pratique du culte catholique pour la culture des jeunes. En 1828, c’est la 1ère véritable institution qui instruit.

La 1ère partie de l’école existait, le second bâtiment n’existait pas, c’était un jardin.

L’école maternelle fut créée en 1936.

 

5 – Retour rue du CHATEAU

La première boulangerie a ouvert ses portes en 1896.

 

Ancienne boulangerie

 

6 – L’ECOLE DES FILLES fut ensuite devenu l’école des garçons. En 1867, il fut imposé de créer une école des filles, celle-ci ne vit le jour qu’en 1878.

 

Ancienne école des filles

 

7 – Dans le virage, L’ASILE au n°20.

La maison appartenait au Vicaire de Cottes. La garderie a fonctionné jusqu’au début du XXème siècle pour les enfants de 2 à 6 ans. On leur apprenait les soins de base : hygiène….

Matériel acheté pour fonctionner :

- 2 bancs, bureau…

- une série de maximes religieuses

- un crucifix

- une image de la Sainte Vierge

Madame Zoé Coupigny fut la 1ère enseignante : elle y a fait toute sa carrière.

60 enfants y étaient regroupés dans 30 m2 : c’était une solution provisoire qui dura 11 ans (voir ci-dessus au n°6)

En 1881, cette conception charitable fut remplacée par un véritable enseignement.

 

L'asile jusqu'au début du XXème siècle

 

8 – PLACE DE COTTES

Ancien café Toursel-Vionne où l’on organisait autrefois des combats de coqs

 

Ancien café Toursel-Vionne

 

9 – PORCHE de 1776

Plus haut au n°38. Entrée de la ferme Duriez qui était la propriété du Duc de Chauny.

La maison du duc de Chauny a été vendue en 1795. Le porche s’est effondré en 1991.

Adégonde Barrois a épousé le 1erLouis Vast : tous les descendants se sont prénommés Louis.

 

Le porche et la chapelle

   

 

10 – La RUE du CALVAIRE

La chapelle date de 1884. A cet endroit, se trouvait la maison du bailli et à côté l’ancien château.

Au début de l’année 1700, deux constructions existaient sur le plateau de Cottes :

- « un grand château bâti à la moderne » par Adrien Frédéric de Meleun, se composant d’une avant-cour et d’un grand corps de bâtiment en pierres blanches, grès et briques.

- « un ancien château bâti en forme de forteresse composé d’une grande et grosse tour environnée et flanquée d’autres tours plus basses et moins élevées ». Il disparut petit à petit dès le début du XVIII ème et ne figure plus sur le cadastre de 1777.

Le château de Meleun devenu par succession celui du Duc de Guines fut vendu au titre des biens nationaux le 25 avril 1795 à A. Thumerel, chaudronnier à St Omer. Pillé, saccagé…..il n’en restait plus rien

En 1808, ce fut le mariage du 1er Louis Vast. A l’époque, un terrain « amasé » est un terrain avec une maison.

 

L'emplacement de l'ancien château et le château actuel

   

 

11 – L’EGLISE SAINT OMER de Cottes

Ancienne chapelle des Seigneurs du lieu, pourrait dater de la fin du XVème s., de style gothique. Son maître-autel s’orne d’un superbe retable, encadrant un grand tableau qui s’inspire de « la descente aux enfers » de Rubens.

A gauche, un petit bas-relief à la mémoire de Jean Hanon qui trépassa en 1440.

25 personnes furent inhumées dans cette église dont la famille du marquis de Cottes, au pied du mausolée funéraire en marbre. Vendu au titre de biens nationaux en 1799, le sanctuaire échappa à la destruction, le chœur demeure tel qu’il était à l’origine

A droite du chœur, on peut voir une niche qui s’appelait « piscine » pour y jeter les eaux qui ne servaient plus.

La nef n’a aucun caractère.

Les gens du château avait accès à l’église par une porte dont on voit encore l’emplacement près de la grande grille du cimetière.

Toutes les églises ont le chœur dirigé vers l’est.

 

L'église Saint Omer de Cottes, la nef

 

 

Descente de croix, choeur classé et la voûte

           

 

La piscine et le vitrail gauche

              

 

Le vitrail hommage à Saint Hubert et le mausolée funéraire en marbre

              

 

Le bas-relief à la mémoire de Jean Hanon et l'ancien passage

               

 

12 – Le CALVAIRE de COTTES

Sur cet emplacement, deux moulins à vent se sont succédés. Le second moulin fut construit avant 1610.
Le calvaire a été érigé sur l'emplacement du moulin à vent au cours des guerres qui opposèrent la France à l’Espagne pour la conquête de l’Artois, il fut restauré en 1849, puis renouvelé en 1891.

Il est l’œuvre de Maître Pattein, sculpteur à Hazebrouck.

Devant ce calvaire s’étendait autrefois une importante aire de jeux, sur laquelle les gens du village s’amusaient à la « balle au tamis », jeu d’équipe, ancêtre du tennis.

 

Le calvaire de Cottes

 

13 – TERRAIN de FOOT-BALL

Entre les rues Jules Clabaut et d’Enfer se trouvait un terrain de foot. Des rencontres franco-allemandes avaient lieu. Emile Pecqueur y a participé.

Le cadre s’y prête parfaitement.

 

Le terrain de foot pendant la guerre

 

14 – Le carrefour « LA BELLE VUE »

Deux estaminets s’y faisaient face : Bécourt-Vaillant et Gambier-Alloyer. Le 1er a servi momentanément d’écoles car celles-ci étaient occupées par les Allemands.

 

Les estaminets Bécourt-Vaillant et Gambier-Alloyer

   

 

15 – Rue des SABLES

Le second moulin à vent y fut installé en 1825 au niveau de la « Creuse ». Il servit ensuite de moulin à huile.

Derrière la maison qui fait angle avec le sentier qui descend vers la Chapelle de Lespesses, était installé un gibet.

Ce sentier « la Creuse » servait de défense passive.

 

La Creuse

 

16 – Le COURTIL-BOUGIE

C’est le sentier de la cabine (milieu de la rue de Lières) qui rejoint la rue Principale. A la sortie de ce sentier, se trouvait vers le milieu du XVIIIème s. une chapelle qui fut consacrée en 1750 sous le nom de NOTRE DAME DE BONNE FIN. Celle-ci a disparu ; elle fut construite pour aider les femmes sur le point d’accoucher.

 

Le Courtil-Bougie

 

17 –Rue ROYALE puis route IMPERIALE, ensuite route NATIONALE 43 et maintenant rue PRINCIPALE

Nous repartons sur le centre du village et au n°60 se trouvait une sucrerie. On y fabriquait du sucre indigène à partir de la betterave. Auparavant, le sucre était fabriqué à partir de la canne à sucre venant des Antilles.

En 1876, une explosion eut lieu : des débris ont été retrouvés à des centaines de mètres. Que s’est-il passé ?

Un ouvrier en arrivant le matin à son travail, s’aperçoit que les tuyauteries étaient rouges et remarque de ce fait qu’il n’y avait plus d’eau dans la chaudière. Alors, il ouvre le robinet pour la remplir et bien sûr, ce contraste de température a fait exploser la chaudière.

Sur les lieux, furent découverts 3 cadavres et 9 à 20 blessés, deux ne survécurent pas. Parmi ceux-ci, 2 enfants, l'un de 9 ans et demi et l'autre de 12 ans et demi. L’aînée des enfants étaient Angèle Vaillant. Que faisaient-elles sur les lieux ? Travaillaient-elles ?

 

L'entrée des bureaux de l'ancienne sucrerie sous la poutre à gauche
(bâtiment datant de 1872)

 

18 –Rue principale (angle de la rue de Lières)

On peut trouver une maison avec une façade de coquillages. C’est le long travail de Mme Barbier en 1970 qui allait régulièrement à la plage pour en ramasser des sacs.

En descendant de quelques mètres, on peut voir sur un mur un « N » qui veut dire Nationale. La nationale devenue Départementale a été créée à la fin des années 50.

 

La façade de coquillages et le N de Nationale

 

 

19 – Rue Principale (sur la droite) au n° 57

Cette maison fut bâtie en 1834 par le notaire Damour qui fut l’un des maires de Saint Hilaire. Maître Laversin y fut notaire au milieu du XXème.

Ce fut une fabrique de rubans et de découpage de tulle.

 

Ancienne fabrique de rubans, notariat puis kiné

 

20 – Niveau du n° 8

Charles Trénet y logea quelques jours : il venait chanter pour les aviateurs pendant la guerre.

Charles Trénet séjourna ici...

 

21 – CALVAIRE de SAINT HILAIRE

A été érigé en 1890-1892.

Au départ, deux statues de la vierge se tenaient de chaque côté : elles ont été volées en 2000. Ce calvaire a été rénové en 2009.

 

Calvaire de Saint Hilaire

 

22 – L’EGLISE DE SAINT HILAIRE

Saint Hilaire était évêque de Poitiers.

Fondée à la fin du XVème, elle est bordée par une vaste cressonnière.

Le plus bel ornement est le petit bas-relief en pierre blanche : un chevalier est agenouillé avec sa femme devant l’évêque, ce sont les époux de Frameselle qui offrent l’église à Saint Hilaire.

15 personnes dont 2 prêtres sont inhumées dans l’église. Elle fut en vente en 1795 et acquise par Benoît Derisbourg.

Ce  fut la foudre qui le 11 mai 1967, ravagea le clocher et la nef. Les travaux rapidement menés, réduisirent la hauteur du toit et négligèrent la reconstruction du clocher.

Les vitraux datent de 1896.

 

L'église de Saint Hilaire et le bas-relief des fondateurs de l'église

              

 

Les vitraux

              

 

Le choeur

 

23 – Les CRESSONNIERES

En 1495, elles existaient déjà. C'est là que naît Le Nock.

 

Les cressonnières

 

24 – CHATEAU ROCHECAVE au n° 11.

Du nom de son propriétaire d’Indre et Loire (vignobles d’où son nom). Il date de 1847. Une fille Rochecave a épousé un Vast. Les troupes françaises et allemandes l’ont occupé.

En face, se trouvait le cimetière allemand pour enterrer leurs soldats tués au cours de la guerre.

 

Le château de Rochecave

 

25 – Rue de LINGHEM

Celle-ci s’appelait le chemin des POISSONNIERS : point de passage des charrettes. Ils partaient vendre leur poisson.

 

Au fond, le chemin des Poissonniers

 

26 – Le SACRE CHŒUR

A l’angle de la rue principale et de la rue d’Hesdin.

A été érigé pour remercier Dieu d’avoir laissé rentrer de la guerre ses habitants. Fut béni en 1946.

 

Le sacré choeur

 

27 – Rue d’HESDIN réalisée en 1778, de la rue Principale au chemin de Thérouanne.

Le Vert Dragon d’Auchy au Bois appartenait à Saint Hilaire. En 1970, il a été remis à Auchy au Bois.

La rue d’Hesdin mesure 3000 pieds. 1 pied = 33 cm.

 

Lors de la Journée du Patrimoine de 2010, Michel Wambèke a emmené les villageois intéressés à Cottes. Découvrez le détail de cette visite.

 


Et aussi : les Saint Hilaire en France

 

Une association de Poitiers oeuvre pour la mise en valeur du patrimoine de l'église Saint Hilaire de Poitiers, elle a notamment restauré les orgues de l'église. http://sainthilaire-culture.monsite-orange.fr/" target="_blank

 

Sites des rassemblements annuels des Saint Hilaire de France:

http://4eme-saint-hilaire-de-france.blogspot.com/" target="_blank

http://www.st-hilaire-la-palud.fr/rassemblement-saint-hilaire-de-france.php" target="_blank

 

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