Découverte de l'or noir, Emile Pecqueur  
 
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Découverte de l'or noir

par Emile Pecqueur


Avec les chercheurs d’or noir, le Sahara devient un Texas français. Capitale : Hassi-Messaoud.

Après des années de recherches obstinées, le pétrole a jailli au Sahara français modifiant peut-être les données du problème algérien…

 

Le 15 juin 1956, en fin d’après-midi, une information laconique est reproduite sur les télescripteurs.

Quelques mots qui vont bouleverser les données du problème algérien « du pétrole a jailli au Sahara ».

Retransmis par Alger, le communiqué de la S.N. REPAL (société nationale de recherches de pétrole en Algérie) précise avec une rigueur toute professionnelle : « La sonde du puits MDI, foré sur le permis d’Oued Mya, au lieu-dit Hassi-Messaoud, à 75 kms au sud-est d’Ouargla, a rencontré le toit de grès imprégné d’huile à 3330 mètres et traversé la couche sur 140 mètres ».

 

C’est l’aboutissement d’une longue obstination.

Depuis des années déjà, bien avant que la rébellion éclate en Afrique du Nord, la France cherche obstinément l’or noir dans les profondeurs de son océan de sable.

« Notre Oural, c’est l’Atlas » disait Eirik Labonne, l’un des grands défenseurs de l’idée saharienne.

Depuis 1928, Conrad Kilian, géologue inspiré, qui avait fait de nombreuses prospections aux confins libyens, étayait sa conviction de la richesse du désert sur d’incontestables observations techniques.

De même, le professeur Emile Félix Gautier qui prophétisait à ses élèves : « Cette immensité pourrait être une source fantastique de prospérité. Un jour, nous y trouverons de grandes quantités de pétrole. »

 

Pourtant, à l’époque, l’idée d’un Sahara sans huile, est si aveuglément admise que deux ouvrages classiques faisant autorité en la matière (Geology of petroleum et World geography of petroleum), ne mentionnent pas son nom.

Le géologue en chef de la société U.S. Gulf Oil Corporation déclarait encore en 1951 « Aucune zone intérieure de l’Afrique ne présente d’intérêt pour les recherches.. »

 

Cependant, depuis 1939, la France y croit : on publie cette année-là trois feuilles de la carte géologique interne de l’Afrique qui mettent l’accent sur l’étonnante analogie de structure du Sahara et de l’Arabie.

Mais la guerre mondiale survient et le plus grand désert du monde, tel le Sphinx, va sommeiller quelques années encore sur le trésor enfoui.

 

En 1948, une mission d’études physiologiques, mandatée par les deux grandes compagnies françaises qui sont intéressées à la recherche (la C.F.P.A et la S.N. REPAL) débarquent au Sahara.

 

On sait que le pétrole (du latin petrae oleum : huile de pierre) est un mélange d’hydrocarbures qui résulte de la transformation des matières organiques contenues dans un grand nombre de sédiments.

Or le Sahara comporte un vaste bassin sédimentaire limité au Nord par l’Atlas, au Sud par le Hoggar et qui s’étend d’est en ouest, de la Libye au bassin de Tindouf.

Pour les spécialistes, l’huile précieuse doit fatalement exister dans cette étendue de 7 770 000 km2.

 

Les moyens de transport, de recherche et d’investigations ont considérablement évolué depuis la fin de la guerre.

Le Sahara est désormais à portée opérationnelle si le pétrole existe dans son sous-sol, la France est en mesure de le trouver et de l’exploiter.

 

En mars 1949, une étude d’ensemble sur l’aspect pétrolier du bassin sédimentaire saharien se révèle si encourageante que la C.P.P.A. et la S.N. REPAL, désormais associées, déposent une demande de permis exclusifs de recherche d’hydrocarbures dans la région qui s’étend depuis l’Atlas jusqu’au parallèle d’El Goléa.

 

Le 16 octobre 1952, le gouvernement général de l’Algérie, attribue par tirage au sort, pour répartir les chances de découverte, douze rectangles de 20 000 km2 chacun, aux deux compagnies.

Les permis sont octroyés pour cinq ans et les sociétés bénéficiaires doivent rendre la moitié de chacun d’eux à l’expiration de la première période quinquennale.

Trois autres sociétés, la C.R.E.P.S. (compagnie de recherche et d’exploitation du pétrole au Sahara), la C.P.A. (compagnie des pétroles d’Algérie) et la C.E.P. (compagnie d’exploitation pétrolière) obtiennent également des permis de recherche dans le sud saharien.

« « Des géologues à dos de chameau » »

Ici, la boussole ne suffit plus. Curieusement, les cartes du désert sont incomplètes, presque dérisoires.

« « Je m’en suis rendu compte à mes dépens au cours de mes séjours » »

Sans ces éléments essentiels, pas de prospection possible.

L’institut géographique national entreprend alors un sérieux relevé des surfaces par photographies aériennes. A 1000 kms d’Alger, les géologues premiers pionniers nantis de leurs cartes, peuvent partir.

Amenant avec eux véhicules, matériel et subsistance, ils vont vivre en ermites explorateurs.

 

Cette épopée splendide qui naît au grand soleil en rappelle irrésistiblement une autre : la conquête du Texas, avec lequel le Sahara ne manque pas de points communs.

Ces hommes jeunes, venus des quatre coins de France, ont juré de tenir la gageure.

Sans crainte, ils se heurtent à une terre hostile inconnue pour beaucoup, à un climat torride (42° à l’ombre) à un monde destructeur. Ils couchent sous la tente pendant les nuits glaciales et le jour, ils luttent comme des damnés sous ce soleil implacable.

Pas de dimanches, pas de jours de fêtes pour ces forçats volontaires ; seulement le cordon ombilical de la radio, quelques boîtes de bière et de temps en temps, la visite d’une caravane ou de gendarmes du Groupement des Oasis dont je faisais partie.

En certains points, des ergs inaccessibles aux Land-Rover, les géologues observent les sables à dos de chameau, car les hélicoptères viendront seulement plus tard (après l’exploitation).

Sur les résultats de leurs travaux, la compagnie générale de géophysique est alors chargée de l’exploration en profondeur par des procédés de surface : la gravimétrie (variation de l’intensité de la pesanteur en fonction de la répartition dans le sol de masses de densités différentes) est utilisée pour donner des indications structurales sur l’ensemble des permis.

 

Que de choses ai-je appris auprès de ces pionniers du pétrole dans leurs petites guitounes. Ils creusaient le sol, oubliaient le ciel et firent pousser les seuls arbres du Sahara français : les arbres de Noël…C’est le nom qui a été donné aux robinets qui ferment les vannes de « l’or noir ».

Et moi modeste gendarme qui aimait beaucoup nomadiser, j’ai été avec joie et fierté leur complice.

 

En 1956, le gisement d’Hassi-Messaoud sera localisé dans sa totalité par ce dernier procédé. On ne dira jamais assez l’importance de la géophysique dans cette affaire où il a fallu tout inventer.

« La géophysique et la foi ont été nos armes les meilleures » disaient les pionniers du pétrole. Mais pour l’instant, les pétroliers ne sont pas encore au bout de leurs peines.

 

Les forages de reconnaissance, l’installation du matériel lourd, se font dans des conditions acrobatiques. Il faut ouvrir des pistes, tracer des aérodromes, trouver l’eau. C’était alors la tâche du Génie Civil. Se souvient-on encore du prix de la sueur et du sang ?

Là où sont venus les pionniers français s’étendait le néant. Ce monde lunaire, cette nature morte, à force de courage et de persévérance, ils l’ont ressuscité, l’ont réduit à merci.

C’est vrai que sans leur foi, sans leur persévérance, le pétrole et le gaz, sources inestimables de richesse, croupiraient encore sous les sables.

 

C’est en mai 1953 qu’apparaissent enfin les premiers indices. A cette époque, l’oasis de Bériane est le théâtre d’une petite expérience, riche de signification. Une équipe de prospecteurs de la SN REPAL a enregistré le résultat d’un premier forage d’essai à 2000 m de profondeur.

D’un peu de boue, un ingénieur recueille quelques centimètres de gaz qu’il fait passer dans une éprouvette. A l’approche d’un bec Bunsen, une courte flamme jaillit…..

 

Un peu plus tard, le 10 mars 1954, les prospecteurs sahariens vont enregistrer leur premier vrai succès avec l’éruption surprise de Berga. Sur ce chantier de la CREPS situé à 125 kms d’In-Salah, le gaz combustible s’est échappé de terre alors que la sonde venait d’atteindre 1400 m. Pour les chercheurs, c’est la preuve attendue que le Sahara cache du pétrole dans ses entrailles.

Une grande lueur s’est allumée au ras des dunes infinies, attirant vers elle une caravane qui chemine sur la piste du Tidikelt. Des hommes voilés ont détourné leurs chameaux intrigués par cette lumière insolite.

A distance respectueuse du camp où les pionniers s’affairent sans se soucier de leur présence, ils fixent en silence la cathédrale métallique qui s’élève à 30 lieues de l’oasis la plus proche dans un décor qu’ils imaginaient immuable.

Mais ce jour-là à Berga, l’enthousiasme se nuance d’inquiétude : la nappe a été atteinte au premier forage, chose extrêmement rare et l’éruption a surpris tout le monde. Dès les premiers jets, le travail est arrêté. D’urgence, par un pont aérien, on amène dans le désert du matériel lourd, des pompes et la poudre de baryte indispensable au conditionnement des boues de forage.

 

Et c’est enfin cette fameuse journée du 15 juin 1956 qui voit le Sahara livrer son premier secret. Dans les dunes brûlantes à 3000 kms des Champs Elysées, des hommes rudes, pataugeant dans l’or noir qui souille le sable millénaire, luttent contre les flammes échappées de l’enfer.

Ce que le communiqué d’alors de la S.N.REPAL n’a pas dit, c’est que la découverte s’est accompagnée d’un drame. Le pétrole saharien a son premier martyr : Jean Riémer, qui a payé de sa vie le privilège d’avoir été un précurseur.

A quinze heures, MDI (MD pour Messaoud) somnole dans le ronronnement monotone des diésels qui actionnent la sonde.

Une dizaine d’hommes vivent en commando depuis six mois dans ce trou perdu, au bout d’une piste invraisemblable que ne fréquentent plus guère les caravanes.

 

Hassi-Messaoud, « le puits du bonheur » est à sec. Quand ils sont arrivés dans ce coin de fin du monde, les pétroliers ont dû creuser pour trouver l’eau. Consolation, elle remonte de si loin, 1000 mètres environ, que sa fraîcheur est sans égale. Quelques cabines climatisées autour du derrick qui se dresse en tour Eiffel, des tentes et pas un grain d’ombre. C’est là tout l’univers de la première équipe de forage de la S.N.REPAL.

Pour l’instant, quatre hommes travaillent sur la plate-forme. Le contremaître Jean Riemer est au frein, en short et torse nu. C’est un jeune gars de 28 ans qui a fait ses classes de foreur dans la plaine du Chétif. Voilà quatre ans qu’il est à la REPAL.

La sonde tourne au ralenti. Il n’y a pas un souffle de vent et la chaleur recouvre tout, comme une chape de plomb en fusion. Demain, les camions arriveront d’Ouargla avec le ravitaillement frais.

Soudain, un grondement démentiel  monte du fond du puits. La colonne de boue qui n’a pas été assez alourdie (car c’est un sondage d’exploration), remonte à toute allure vers l’air libre, comme poussée par une force démoniaque. Elle crève la surface et s’échappe à gros bouillons. Stupéfaits, les hommes la voient jaillir comme la mousse d’une immense bouteille de champagne qu’on débouche.

En un instant, l’atmosphère se charge d’une intenable odeur de gaz. Les diésels s’emballent à éclater. Un formidable éclair balaie la plate-forme. La déflagration a secoué le chantier, tout le monde accourt. L’ingénieur plonge dans la fournaise et ferme à toute allure les vannes spéciales de la tête de puits. Mais Riemer gît, atrocement brûlé. L’alerte immédiatement est donnée à Alger. Un avion, envoyé d’urgence, rapatrie Riemer, mais ce dernier mourra quinze jours plus tard, de ses blessures dans une clinique de Maison-Carrée.

 

Absorbés par leurs problèmes immédiats, consternés par le coup dur qui a frappé l’équipe, les hommes de MDI ne réalisent pas qu’ils viennent de trouver le pactole. A Alger, la S.N.REPAL convoque d’urgence son état-major. Mais les pétroliers sont des gens sages, à l’enthousiasme mesuré. Avant de crier victoire, ils attendent confirmation.

Néanmoins, il faut dire quelque chose. Pour M. Bouakouir, c’est indispensable, administrateur de la S.N.REPAL, représentant le gouvernement général, c’est un homme dynamique qu’une seule pensée domine : CONVAINCRE LA FRANCE DE RESTER EN ALGERIE. Il donne des ordres pour que la nouvelle soit connue, mais avec toute la discrétion que commandent les circonstances.

 

Minable puits, abandonné des chameliers, Hassi-Messaoud, que gardaient autrefois les « joyeux », connaîtra deux ans plus tard, une renommée mondiale.

Baptisée « Maison Verte », ses chantiers aux 800 puits seront plus fréquentés que le boulevard Saint Germain un soir de 14 juillet. Ils viendront de partout, journalistes, diplomates, conseillers, ministres, spécialistes, observateurs étrangers qui s’extasient sur la réussite de l’épopée française au Sahara.

Les lecteurs éventuels pourront reprendre mes recueils de souvenirs où je décris avec un peu plus de détails  Hassi-Messaoud et sa Maison Verte mais c’était à la liquidation.

Au Caire, les chefs de la rébellion algérienne se frottent les mains à l’annonce de la nouvelle. Les cousins riches d’Arabie Saoudite les ont toujours fait rêver. Déjà des chikaïas naissent avec les voisins marocains et tunisiens au sujet des frontières sahariennes que ceux-ci dans leur convoitise, voudraient bien rectifier. Mais à cet instant là, il est impossible de ne pas penser que les Français ont fait plus que mériter la richesse qu’ils viennent de découvrir. Car le pétrole comme l’avait prédit quarante-huit ans avant le Commandant Marchand, héros de Fachoda, va continuer de couler et de couler encore.

A OMI d’abord, puits de la CFPA, implantée à quatre kilomètres au Nord-Est de MDI, qui confirme l’étendue et la valeur du champ d’Hassi-Messaoud, le classant parmi les vingt plus riches du monde. A Edjelé ensuite.

 

Les prospecteurs découvriront encore l’immense réserve de gaz naturel d’Hassi-R’Mel, (que j’ai connue) : la poche de Gassi-Touil.

« Quand il dévoilera ses richesses, c’en sera fait de notre Sahara » prédisait le Commandant Marchand en 1909. S’était-il trompé ?

Mais en 1956, la France est tout à son Eldorado et aux espérances qu’il fait naître : l’aventure saharienne commence, après quinze ans d’un dur prélude. Mis en production le 6 janvier 1958, MDI, premier puits saharien, est maintenant tari.

 

Mais le pétrole continue de jaillir des centaines d’autres qui ont suivi et qui n’appartiennent plus à la France…

 

….. Après avoir vécu, vu, connu tout cela, modeste saharien que j’ai été et qui a « liquidé » les brigades de gendarmerie françaises d’Hassi-Messaoud de Djemaa, le poste d’Hassi-R’Mel, où j’ai passé mes derniers mois de présence (aux premiers de l’indépendance en compagnie de ces pionniers du pétrole qui se trouvaient dans un état d’abattement impensable et que j’ai vu pleurer à chaudes larmes)…oui, je dis bien à chaudes larmes…Que penser ???

 

De leur découverte et de par les derniers renseignements de là-bas, dans les premières années de mon retour à la vie civile, il restait quand même un nom de rue à Hassi-Messaoud, la rue Jean Riemer, la seule que les nouveaux maîtres du pétrole algérien n’avaient pas encore songé à faire débaptiser.

 

Je terminerai cette reproduction faite aussi fidèlement que possible par ces quelques données techniques recueillies sur place auprès de ces ouvrages.

 

Sur la PLATE-FORME DE FORAGE règne une activité de guerre. Mais le sous-sol est plus cher que l’eau. Au Sahara, un mètre foré coûtait 150 000 à 200 000 francs. Dix fois plus qu’un mètre de route. Le coût d’un appareil de forage fonctionnant pendant un mois était de 50 000 à 70 000 francs. En 1956, 40 milliards ont été investis au Sahara. En 1957, 55 milliards.

 

Le DERRICK : mot anglais, charpente métallique supportant le système de forage d’un puits de pétrole. Les chercheurs emploient facilement la dénomination de tour de forage. Le derrick, cette petite tour Eiffel dressée contre le ciel saharien signale la présence du forage. M.D.I. premier forage d’Hassi-Messaoud, fournira en 1959, 300 tonnes par jour. Débit comparable à celui des puits du Moyen-Orient.

 

Le TORCHERE est pour ainsi dire un grand candélabre montant du sol. Installation de brûlage à l’atmosphère de sous-produits gazeux. Les torchères, ces oriflammes qui brûlent nuit et jour et jour après nuit consumant les gaz et les déchets qui s’échappent des nappes du sous-sol en cours de forage. Quatre sociétés ont donc exploité le périmètre saharien. Elles ont réalisé 150 forages d’une profondeur de 3000 mètres.

 

Le BEC BUNSEN : Dans les pages précédentes, l’emploi de cet appareil est signalé et a eu lieu en 1953 à l’apparition des premiers indices et la découverte de boue provenant d’un forage d’essai. L’approche de cet appareil d’une éprouvette contenant quelques centimètres de gaz a fait jaillir une courte flamme, riche expérience. L’appareil en cause, a pris le nom de son inventeur…Le bec Bunsen... Bunsen Robert, chimiste et physicien allemand a inventé une pile électrique, l’analyse spectrale (répartition de l’intensité d’une onde) et a imaginé un brûleur à gaz.

 

Au cours de mon séjour à Madagascar (décembre 1968 à janvier 1971), je suis allé à différentes reprises opérer sur une plate-forme de forage en mer dans le canal du Mozambique. Ce sont malheureusement là des accidents du travail mortels et graves, qui m’ont amené à intervenir. Le forage en cause avait lieu à une centaine de kilomètres de ma résidence d’affectation, la Compagnie de Gendarmerie Malgache située sur la côte ouest de la Grande Ile. En ces lieux, le forage était rarement de plus de 2000 mètres de profondeur et trois mois au moins de travail étaient nécessaires pour forer un puits. A 1000 mètres de profondeur, sans avaries le coût était de 30 millions de francs.

 

Dans mon recueil de souvenirs se rapportant à cette époque, je présente avec des détails précis et importants ce qu’est un forage en mer.

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