Comptage du gibier 20-03-11  
 
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Comptage du gibier


Dimanche 20 mars 2011

 


30 personnes ont participé à ce comptage ; nous pouvions voir évidemment des chasseurs mais aussi des randonneurs, des membres du comité des fêtes, des parents d’élèves, des élus, des enfants.

 

Le temps a facilité les déplacements qui se font dans des champs cultivés mais aussi dans les labours sous le chant continu des alouettes. Pas facile de marcher quand vous avez une motte de terre collée à vos pieds ! Donc ce jour, pas de problèmes de ce côté-là.

En 2009, le comptage s’est fait sous la pluie : comment écrire sur une feuille trempée ?

 

Comment s’est déroulé ce comptage ?

 

Les membres du groupe, placés en fer à cheval à une quinzaine de mètres l’un de l’autre, avancent pour ratisser tout un secteur : aux extrémités et au centre du groupe se trouvent des compteurs. L’un note le gibier qui part vers la gauche, un autre celui qui part vers la droite et le 3ème celui qui part devant.

 

Au bout de la zone attendent d’autres chasseurs qui emmènent le groupe vers un autre lieu.

 

Ci-dessous, vous verrez les cinq zones de comptage de la commune et le type de gibier.

 

Vous voyez que les lapins n’y sont pas répertoriés : ils vivent dans les terriers et ne sont pas visibles. Par contre les lièvres restent à plat sur les mottes de terre et se sauvent à votre approche : les lièvres pèsent dans les 4kg voire même plus. Pour effectuer ces comptages, il faut être nombreux car les lièvres ne se sauvent que quand vous arrivez sur eux.

 

Le gibier qui part ne sera pas compté une seconde fois, il revient toujours dans son secteur : ils ont des repères comme par exemple les agrainoirs. Ce sont ces boîtes que l’on voit dans les champs en toutes saisons pour nourrir le gibier. Ceux-ci sont installés par Michel Westerlynk et régulièrement, Lucien Delvart y met la nourriture. Sur une photo ci-dessous, vous pouvez en voir un recouvert d’une tôle : celle-ci permet de protéger les perdrix et les faisans qui viennent manger. Des busards sachant que le gibier y vient, les attendent pour les attraper et cette tôle leur permet de s’y cacher.

 

Les gardes fédéraux effectuent également ce comptage mais de nuit avec leurs phares. Le travail de chacun est regroupé pour évaluer ce qui pourra être tué en septembre : le chasseur reste raisonnable et tient à conserver toutes les espèces.

 

L’approche du printemps est le moment idéal pour ce comptage : les lièvres « bouquinent » : se cherchent une femelle. Vous pouvez les voir seuls ou en couples. Il en est de même pour les perdrix : sur la grille, vous voyez noté « trois perdrix », c’est un « ménage à trois », ils ne trouvent pas d’autres perdrix pour former un second couple, ils restent donc à trois.

 

Le bilan du comptage sera publié en même temps que le compte-rendu du repas de chasse du samedi 2 avril prochain.

 

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Pause café avant le comptage
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Feuille de comptage

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Chacun prend sa place
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Déplacement du groupe

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A l’extrémité, des chasseurs emmèneront le groupe vers une autre zone
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Les compteurs empruntent le transport en commun

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Tout le monde descend
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L'agrainoir

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