Commémoration du Souvenir 08-05-10  
 
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Commémoration du souvenir 08-05-10

Cérémonies officielles

 

08 mai 2010

 

 

La cérémonie a débuté au cimetière de Cottes par un dépôt de gerbes sur les tombes de Jules Clabaut et de Jean Lagarrigue.

 

    

 

Au cimetière de Saint Hilaire, une gerbe fut déposée sur la tombe de Dominique Rigaud en présence de sa famille.

 

  

 

Qui est Dominique ?

 

Ce garçon est né un 22 septembre 1949 à Lambersart sous le nom de Loridan puis devint Dominique Rigaud en 1952 (reconnu par Léonce Rigaud qui habita rue d’Hesdin). Dominique fut tué au Tchad en 1970. Voici le récit de sa mort tragique par Emile Pecqueur :

 

« Depuis sa création, notre Comité des Anciens Combattants et Veuves de Saint Hilaire-Cottes s’est toujours intéressé au passé des Anciens Combattants.

En ce début d’année 2010, nous avons eu notre attention attirée par l’annonce du retour du corps d’un ancien habitant de la rue d’Hesdin de notre commune, « Mort pour la France » lors de l’intervention de la France dans le conflit tchadien 1969 -1975. Il s’agit de notre valeureux camarade Dominique Rigaud né à Lambersart le 22 septembre 1949, Caporal au 1er Commandement de la 6ème compagnie Parachutiste d’Infanterie de Marine qui a trouvé la mort le 11 octobre 1970 à Bedo près de Gouro (Province du Borkou) avec onze de ses camarades dans une embuscade au corps à corps.

Son commando était alors commandé par le Lieutenant Meau Jackie devenu Lieutenant- Colonel des Troupes de Marine puis Colonel Membre de la Division Afrique à l’Etat- Major des Armées en 1989. »

 

Le défilé emmené par l’Harmonie Fanien s’est dirigé vers le Monument aux Morts.

 

   

 

Après la « Levée des Couleurs », André Rodrigues fut médaillé en reconnaissance de son acte de bravoure en Afrique du Nord.

 

  

 

   

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André fut incorporé le 5 juillet 1959 au 11ème BCA 1ère section TSF – transmissions Barcelonnette. Il fut affecté ensuite au 45ème RT caserne le Mercier à Hussein-Dej-Bordj Maison Carrée en Algérie où il obtint l’examen Radio-Téléphoniste le 15 janvier 58. Puis il fut Caporal -Chef le 1 mai 59 au 14ème BCA 4ème Compagnie à Bou en Algérie. Enfin, il a obtenu l’examen Maître-chien au 32ème GV à St Arnaud Constantine le 5 mars 1959.

 

Suite à cette remise de médaille, un hommage fut donné par la Municipalité représentée par Karine Flajolet, puis par un enfant aux "Morts pour la france".

 

             

 

Le lieutenant colonel Dubois fit également un hommage aux soldats tombés au champ d’honneur pour notre liberté à tous:

 

« A chaque rendez vous de l’histoire et du souvenir nous nous rassemblons devant notre monument aux morts pour rendre un hommage à toutes les  victimes civiles et militaires des conflits qui ont endeuillé et meurtri notre nation.

Ce 8 mai  1945, marque la fin de la deuxième guerre mondiale avec son cortège de souffrance et d’abomination.

 

S’il est de notre devoir de rendre un vibrant hommage à ceux qui  ont continué le combat avec nos alliés jusqu’à la libération du pays, nous ne devons oublier pour autant, ceux qui se sont sacrifiés pour préserver nos libertés en 1940                                                          .

 

Je constate avec tristesse qu’il aura fallu 70 ans pour que l’on  associe à nos libérateurs, les combattants de la bataille de France  en mai  1940 longtemps décriés et  synonymes de déroute .Une prétendue déroute, orchestrée par certains historiens français  et  qui, en fait, ne fut qu’une immense tragédie   au cours de laquelle  plus de cent mille de nos soldats  perdirent la vie,  au terme de  combats acharnés, occasionnant de lourdes pertes à l’ennemi.

 

Une page de cette bataille a d’ailleurs été écrite dans notre village mais j’aurais l’occasion  d’en dire un peu plus sur ce sujet le 29 mai prochain au cours de l’inauguration de l’espace  de la mémoire qui immortalisera les acteurs et les victimes des 22 et 23 mai .

 

Je voudrais maintenant m’adresser à ceux, ils sont peu nombreux heureusement, qui décrient ou ironisent sur le bien fondé  de ces cérémonies du souvenir. Vous avez  la chance, certainement, de ne pas avoir  eu à subir de ces conflits, de ne pas avoir souffert des privations de liberté, des restrictions dans tous les domaines, de ne pas avoir eu à pleurer un être cher et j’en passe.

 

Vous n’imaginez pas à quel point nous sommes redevables envers tous ces martyrs qui se sont sacrifiés pour nos libertés.

 

Je terminerai mon propos par une citation de Karl Max reprise près d’ un siècle  plus tard par Winston Churchill :

 

« Un peuple qui oublie son passé est condamné à le revivre »

 

Alors cultivons sans relâche ce devoir de mémoire afin que nos enfants et nos petits enfants soient préservés de toutes ces violences dans ce monde combien fragile.

 

Je vous donne rendez vous le 29 mai à 10 heures ici même. Venez nombreux. »

 

S'ensuivit les dépôts de gerbe par Jacques Napiéraj et les Anciens Combattants.

 

   

 

    

 

Après la Marseillaise chantée par les enfants, le lâcher de pigeons de la Société Colombophile de Lières a clos cette cérémonie officielle.

 

    

 

           

 

Petits rappels historiques :

 

Durant la guerre 14 -18, les pigeons voyageurs ont été utilisés par les Français pour communiquer sur le Front. Avant cela, lors du Siège de Paris en 1870, les pigeons de guerre ont permis au gouvernement évacué de continuer à communiquer avec la Capitale. En 14 -18, ce fut le développement du téléphone : cependant, certaines unités étaient isolées, ils utilisèrent donc les pigeons voyageurs, emmenés par des unités mobiles sur différents fronts.

 

Le saviez-vous ??

 

Notre commune compte 5 membres de la Garde d’Honneur de Notre Dame de Lorette : Guy Dubois, Emile Pecqueur, Bernard Jouniaux, Jean Régnier et Jean-Claude Duhamel.

Une page du site leur est consacrée dans le menu "les habitants mis à l'honneur".

 

 

    

 

Pour conclure cette journée de commémoration, 180 personnes se sont retrouvées pour le repas annuel des Anciens Combattants. Le menu était préparé par les Ets Dautremepuis de Verquigneul.

Marcel et les "fronts dégarnis" assuraient l'ambiance (nom du groupe donné par Marcel, bien sûr).

    

   
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